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Toujours...

JE SUIS CHARLIE 

Publié par Thomas ROGER DEVISMES

« Daech,
paroles de déserteurs »
(Arte)

 

(suite de l'article sur les Femmes, kurdes en particulier)

Dans une ville du sud-est de la Turquie, située à seulement 60 kilomètres de la Syrie en guerre, un réseau clandestin prend les plus grands risques pour exfiltrer des combattants qui souhaitent quitter le groupe état islamique (EI).
Sous couvert d'anonymat, ces déserteurs, des hommes originaires de Syrie ou de Jordanie, ont accepté pour la première fois de raconter leur vie sous le joug de Daech, ainsi que les raisons qui les ont poussés à le rejoindre puis à le fuir.
Ils ont pour la plupart vécu à Raqqa, la capitale politique et militaire du groupe terroriste.
Des témoignages exceptionnels, car en général les déserteurs de Daech se cachent et ne parlent pas - s'ils ne sont pas rattrapés par l'EI puis exécutés.

Un remède au djihad

Le réseau d'exfiltration, constitué de combattants historiques de l'Armée syrienne libre (opposée à Bachar el-Assad), a accepté de dévoiler quelques-unes de ses méthodes de travail.
"Daech a essayé de nous piéger avec de faux déserteurs", explique l'un des membres de cette cellule spécialisée.
Pour éviter toute tentative de manipulation, l'exfiltration ne se produit qu'après une longue enquête.
En aidant les déserteurs à fuir et en recueillant leurs témoignages, les membres du réseau veulent dénoncer les mensonges de Daech et son culte de la violence.
Ils pensent ainsi décourager les futurs candidats au djihad.

« Daech, paroles de déserteurs », Arte

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