Afrique du Sud: Modjadji Books, petite maison d'édition féministe
petit marché du livre
où « chaque point de vente compte »»
(Actualitté)
Cette année, Modjaji Books a dix ans :
c’est très jeune, mais elle compte beaucoup de belles
publications, en dépit de sa taille et de ses ressources
limitées.
Avec la première parution de Megan Hall, en 2007,
nous avons remporté le prix Ingrid Jonker.
J’ai décidé de faire de l’édition à temps plein
en lisant le livre de Tracey Farren, Whiplash.
Je savais que je ne pouvais pas publier ce livre sur mon temps libre,
alors j’ai fait un acte de foi, démissionné de mon emploi à temps plein, et publié Whiplash.
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Nous sommes un petit acteur en termes de ventes globales,
et de chiffre d’affaires.
Cependant, malgré notre taille, nous sommes désormais bien connus,
localement, et même internationalement
– avec la réputation d’un travail de qualité, novateur et important.
Des éditeurs plus grands ont repris
des tendances développées
par notre maison, influencés par nos couvertures
et le lettrage à la main.
Les choix éditoriaux, centrés sur les femmes,
et particulièrement des femmes noires,
sont désormais devenus une tendance en Afrique du Sud,
alors que, dix ans auparavant, elles étaient très peu
publiées.
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Comme bien des pays africains, la majeure partie de nos revenus
provient de l’édition pédagogique.
Une partie bien plus petite – peut-être 25 à 30 %,
est liée à l’édition commerciale.
Le pays dispose de librairies dans toutes les grandes villes.
Mais l’héritage de l’apartheid persiste,
car on trouve très peu de librairies dans les petites villes,
les zones rurales et les townships.
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